L'adoration du veau d'or

Accrochage 2014-2015

L’étoffe des rêves : le tissu d’ameublement dans les collections du musée
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Le textile occupait une place primordiale dans le décor intérieur aux XVIe et XVIIe siècles. Pendant le XVe siècle et la première moitié du XVIe siècle, la même industrie produisait les mêmes tissus qu'ils soient destinés à l'ameublement ou à l'habillement. Ces étoffes étaient lourdes et riches car souvent tissées avec des filés et des lamés d'or et d'argent ; les teintures étaient subtiles et également onéreuses ; les dessins complexes arboraient par prédilection la grenade et le chardon. Progressivement, le textile d'ameublement se distingua du textile vestimentaire par des métiers à tisser spécifiques aux montages longs et complexes, par une main d'œuvre qualifiée, par une diversification des motifs et des coloris et par des coûts élevés dont les inventaires après décès nous ont gardé la trace. Ces coûts bien supérieurs à ceux du bois des meubles révèlent le signe de reconnaissance sociale dont le textile était porteur ainsi que l'investissement financier qu'il représentait pour les commanditaires européens fortunés. La mobilité de la noblesse de cour impliquait le déplacement du mobilier de menuiserie ainsi que des étoffes ; ces dernières étaient transportées dans des coffres qui constituaient depuis le Moyen Age le principal meuble des demeures.

 

VITRINE 1 : CHEFS D’ŒUVRE

Le musée national de la Renaissance conserve des œuvres exceptionnelles en particulier des broderies. Cette vitrine permet d’en proposer une petite sélection en lien avec le thème général de la présentation. Le panneau L’Adoration du Veau d’or (E.C.l. 1488) et le corporalier (E.Cl. 13224) sont deux exemples de l’art des brodeurs parisiens du milieu du XVIe siècle. Le corporalier vraisemblablement réalisé d’après un dessin du peintre Jean Cousin le père est une œuvre à destination religieuse, tandis que L’Adoration du Veau d’or, brodée d’après un artiste influencé par l’École de Fontainebleau, malgré son iconographie tirée de l’Ancien Testament provient vraisemblablement d’un décor de meuble (sans doute un lit). Ainsi, les brodeurs œuvraient-ils d’après des modèles d’artistes peintres et sans distinction pour une clientèle ecclésiastique ou civile.

 

L'Adoration du Veau d'or


Atelier de broderie parisien
L’Adoration du Veau d’or
Milieu du XVIe siècle
Broderie de fils de soie et de filés métalliques sur toile de lin
Achat 1844 ; affectation au musée national de la Renaissance, 1989
E.Cl. 1488
91-000473

Ce panneau brodé présente, au premier plan, la danse folle des Hébreux autour du Veau d’Or et, au second plan, Moïse brisant les tables de la Loi. Selon l’Exode (XXXII, 1 – 24), tandis que Moïse a laissé les Hébreux dans le désert pour gravir le Mont Sinaï, ces derniers doutent et se fabriquent un veau d’or. Le peuple hébreu proclame alors : « Voici ton Dieu qui t’a fait sortir du pays d’Egypte » et se met à l’adorer. De retour du Mont Sinaï, Moïse voit le peuple en train de boire et de danser autour de son idole ; pris d’une grande colère, il brise les tables en pierre sur lesquelles étaient gravés les dix Commandements de Dieu.

Longtemps considérée comme un vestige du « meuble du sacre » des rois et des reines de France, cette broderie ne correspond pourtant pas aux documents anciens. Une description du lit du sacre de Louis XVI datée de 1775 ainsi que les registres du garde meuble indiquent que ce lit avait été « fait par les ordres de François Ier » réalisé d’après les dessins de Raphaël et déjà transformé pour le sacre de Louis XV en 1722. Bien connues par les dessins de Pierre Dulin, aucune des scènes représentées sur les pentes du lit du sacre de Louis XV ne ressemble à cette broderie. Elle a cependant pu faire partie d’un tel ensemble aussi fastueux encore non identifié à ce jour. La préciosité des matériaux et des techniques indique une origine royale ou princière et le travail de brodeurs parisiens qui ont su combiner des techniques virtuoses. Le dessin tout en mouvement rattache cette œuvre au style bellifontain : la composition en farandole autour de la colonne du Veau d’Or peut être rapprochée de certaines représentations de danse comme celle des Dryades par Rosso Fiorentino gravée par Pierre Milan. Outre un médaillon Moïse expliquant aux Hébreux les tables de la Loi en collection particulière et deux médaillons commandés par Diane de Poitiers, brodés par Robert Mestays et conservés au musée des Tissus de Lyon, très peu d’œuvres de cette qualité sont aujourd’hui conservées.
 

 

Corporalier

Corporalier
Milieu du XVIe siècle
Broderie de fils de soie et de filés métalliques
Dépôt du musée du Louvre au musée de Cluny, 1895 ; affectation au musée national de la Renaissance, 1989
E.Cl. 13224

Un corporalier est une boîte ou un étui dans lequel est rangé le corporal, linge que le prêtre étend au milieu de l’autel au début de la messe pour y placer le calice et l’hostie. Ce corporalier est orné, sur la face de la Déploration du Christ mort (scène relatée dans les quatre Évangiles) et, sur chaque tranche, de deux anges soutenant un écusson dans lesquels sont représentés les instruments de la Passion. Le dessin de la face est attribué à Jean Cousin le Père important peintre parisien dont on reconnaît le style fidèlement rendu par le brodeur notamment les chevelures en « coup de vent », les profils aux regards intenses, les bouches entrouvertes courtes et carrées ou encore certains éléments du paysage comme l’arbre au tronc vrillé situé à droite. Cette scène peut aussi être rapprochée de plusieurs gravures de l’artiste qui nous sont parvenues. Si le brodeur demeure anonyme, la technique de la broderie à l’or nué qu’il déploie est particulièrement maîtrisée. Cette technique précieuse et raffinée était réservée presque exclusivement aux ornements d’église.

 

VITRINE 2 : LE LIT

Les inventaires des XVIe et XVIIe siècles révèlent l’importance accordée au textile dans les intérieurs. Les parures de lit y sont d’une grande richesse ; elles se rattachent à la conception d’une « chambre » où étaient assorties la parure du lit, la tapisserie des sièges et les tentures murales. Cette coordination reposait sur les éléments brodés, la nature et la couleur de l’étoffe, les scènes représentées ou l’héraldique des commanditaires.

Rares sont les lits du XVIe siècle conservés, citons par exemple, bien que très remanié le lit en bois sculpté, peint et doré du duc Antoine de Lorraine et de Renée Bourbon (Nancy, musée Lorrain). Certains châlits (structure en bois du lit) semblables sont décrits dans les sources d’archive tel celui placé au château de Blois lors d’une visite de Philippe le Beau et Jeanne la Folle en 1500 sculpté de fleurs de lis et d’armoiries.

Le lit occupait une place essentielle dans les appartements qu’il conserva tout au long des XVIIe et XVIIIe siècles. Il était positionné à droite de la cheminée ; dans l’ameublement royal, il faisait partie des « meubles d’Etat » au même titre que la chaire et le dressoir. Les cérémonies du lever et du coucher s’y déroulaient sans que le roi soit pour autant obligé d’y dormir. Le petit lit « à la duchesse » (E.Cl. 19592) est vraisemblablement un modèle de tapissier pour un lit d’apparat ; cette forme apparue au XVIIe siècle resta en vogue tout au long du XVIIIe siècle. Les deux pommes (E.Cl. 2558) présentées à côté proviennent d’un lit « à la française » (dont le ciel est porté par quatre colonnes), type de lit dont l’usage semble avoir cessé après le premier tiers du XVIIIe siècle.
 


Maquette de lit à la Duchesse


Maquette de lit à la duchesse
France
1680-1700 et XIXe siècle
Bois, métal, taffetas de soie moiré, broderie de filés d’argent doré, toile de lin, dentelle au fuseau et dentelle mécanique
Don R. Sarluis, 1914 ; affectation au musée national de la Renaissance, 1989
E.Cl. 19592
11-553003

Le lit à la duchesse est un lit d’apparat sans colonne dont le dais, fixé contre le chevet ou au mur suit toute la longueur du lit. Il apparaît dans la deuxième moitié XVIIe siècle et reste en usage tout au long du XVIIIe siècle. Longtemps considéré comme un lit de poupée, ce précieux petit meuble est vraisemblablement plutôt un modèle de tapissier ou de brodeur.

 

Pomme de ciel de lit


Deux pommes de ciel de lit
France
1680-1700
Bois, carton, taffetas de soie, passementerie de fils d’argent
Acquisition 1856 ; affectation au musée national de la Renaissance, 1998
E.Cl. 2558

Les lits à la française – dont le ciel est supporté par quatre colonnes – et les lits à la duchesse sont ornés de panaches de plumes d’autruche ou de structures en forme de vase appelées « pommes ». Ces deux pommes ornaient le ciel d’un des trois lits du château d’Effiat (Puy-de-Dôme) conservés respectivement au musée du Louvre, au château d’Azay-le-Rideau et au musée national de la Renaissance.


VITRINE 3 : LE LIT

Les inventaires et descriptions d’intérieurs du XVIe siècle qui nous sont parvenus témoignent de l’étonnante diversité des coloris retenus pour les parures de lit. Le lit placé au château de Blois lors d’une visite de Philippe le Beau et Jeanne la Folle en 1500 était couvert d’une parure de drap d’or et de satin cramoisi enrichie de satin bleu et de satin violet. L’inventaire de la duchesse de Valentinois Charlotte d'Albret, dressé en 1514, mentionnait un lit garni de « coette, coessin, une mante, une couverture de drap rouge et jaulne, le ciel de tappicerie à franges jaulnes, rouges et vertes, et les courtines de serge de pareille couleur ». Les lits pouvaient être parés d’étoffes unies mais aussi recevoir des scènes historiées brodées de fils de soie sur satin ou taffetas (E.Cl. 1204 d et E.Cl. 13046) ou brodées au petit point sur canevas (E.Cl. 20213 et E.Cl. 10895). Si l’Ancien Testament a fourni de nombreux modèles, les sujets poétiques et profanes n’étaient pas exclus comme cette chambre aux « Bucoliques de Virgile » en velours vert brodé d’or commandée au brodeur Matteo dal Nassaro en 1521 pour François Ier.
 

Pente de lit


Atelier de broderie français (?)
Pente de lit

1587-1600
Broderie de fils de soie sur taffetas de soie et broderie d’application sur satin de soie
Fonds Du Sommerard ; affectation au musée national de la Renaissance, 1989
E.Cl. 1204 d
15-512016

Cette pente provient d’une parure de lit ornée des armes de Pierre de Gondi (1533-1616) évêque de Paris puis cardinal en 1587. Elle est peuplée d’indiens vêtus d’un pagne végétal ; certains portent des ornements liturgiques (encensoir, mitre, crosse, cape), d’autres semblent imiter des rituels de prière chrétiens. Le personnage central se prosterne en tenant un chapeau cardinalice, référence à la charge du commanditaire.
 

Panneau à décor de rinceaux


Atelier de broderie français
Panneau à décor de rinceaux

Vers 1560
Broderie de fils de soie et de filés métalliques sur taffetas de soie
Achat 1893 ; affectation au musée national de la Renaissance, 1986
E.Cl. 13046
92-000143-02

Ce panneau provenant peut-être d’une parure de lit est orné de rinceaux à l’italienne répartis de part et d’autre d’un médaillon ovale. Ce type d’ornement issu des compositions de Raphaël et de Giovanni da Udine connut un grand succès à travers l’Europe du XVIe siècle. La scène centrale pourrait être interprétée comme le Parnasse (Apollon et les muses) bien que les personnages féminins soient au nombre de sept et non de neuf.

Pente de lit : Le triomphe de Joseph

Atelier français ou flamand
Pente de lit : Le Triomphe de Joseph

Fin du XVIe siècle
Broderie de fils de laine sur canevas de lin
Fonds ancien, inventorié en 1927 ; affectation au musée national de la Renaissance, 1989
E.Cl. 20213
02-004205


Certains épisodes de l’histoire de Joseph sont fréquemment repris en broderie au petit point comme ce Triomphe de Joseph (Genèse, 41, 37-43) qui, après avoir été jeté en prison à cause de la femme de Putiphar qui l’accusait de viol à tort, devient le conseiller favori de Pharaon. Cette scène est inspirée de l’iconographie des chars de triomphe très riche aux XVIe siècle et plus particulièrement d’une gravure de Philippe Galle dont le brodeur a repris le schéma général. La représentation en frise des triomphes se prête à merveille à la composition en longueur des pentes de lit.
 

Pente de lit


Atelier anglais (?)
Pente de lit

1580-1620
Broderie de fils de laine et filés argentés sur canevas de lin
Legs Rouault, 1881 ; affectation au musée national de la Renaissance, 1989
E.Cl. 10895
02-004199

Ce panneau constituait vraisemblablement une pente de lit brodée au petit point et au gros point et ornée de six compartiments à motifs d’arbres et de fleurs ; ces représentations de la nature naïves et stylisées étaient très populaires en France et en Angleterre à la fin du XVIe siècle et au début du XVIIe siècle. Les fleurs, insectes et animaux sont tirés de plusieurs sources dont se servaient les brodeurs comme les ouvrages du botaniste Pietro Andrea Mattioli, le recueil sur les oiseaux de Pierre Belon, les livres de modèles de broderie de Giovanni-Andrea Vavassore ou les gravures d’Antonio Tempesta.

 

VITRINE 4 : LA TABLE
 

Malgré plusieurs mentions de tables ornées de marqueterie dans les inventaires, il était d’usage de recouvrir la table d’un tapis aussi bien les tables destinées à présenter certains objets précieux que les tables de toilette ou les tables à manger dressées provisoirement dans les chambres ou les grandes salles et simplement composées d’un plateau soutenu par des tréteaux. L’inventaire du Garde-Meuble de la Couronne décrit un tapis de table livré pour Jeanne d’Albret et Antoine de Bourbon au château de Pau. Des tapis recouvraient également les dressoirs.
 

Tapis de table


Atelier espagnol (?)
Tapis de table
1568
Broderie de fils de laine sur canevas de lin
Achat 1858 ; affectation au musée national de la Renaissance, 1992
E.Cl. 2771
94-051770

Les tapis de tables servaient à protéger et à orner les tables d’apparat. Celui- ci présente un écu portant les armes d’Espane surmonté d’une couronne fermée et entouré du collier de l’ordre de la Toison d’or. La devise NESPOIR NE CRAINTE fut celle de nombreux prélats français mais ne peut être attachée à aucun en particulier. Si les motifs de rinceaux végétaux sont largement répandus dans toute l’Europe au milieu du XVIe siècle, le caractère gras des feuillages indique une influence hispano-mauresque vivace dans l’art du tapis à nœud espagnol. Les tapis de table, œuvres symboliques et décoratives étaient les supports privilégiés pour exhiber les armes et les titres.

 
 

Tapis de table de toilette


Atelier italien (?)
Tapis de table de toilette

Vers 1640 (?)
Toile de lin brodée de fils de soie, dentelle au fuseau
Don de la marquise de Chaponay, 1886 ; affectation au musée national de la Renaissance, 1989
E.Cl. 11467
08-541128

Brodé au passé plat et au point d’épine, ce tapis de table est orné de rameaux, de feuillages, de fleurs, de rubans et de palmettes. Compte tenu de ses dimensions, de sa forme rectangulaire et de la disposition des broderies, ce tapis de table a pu être utilisé dans le cadre du cérémonial de la toilette. Le mot « toilette » désignait justement au XVIIe siècle, les linges, tapis de soie ou autres étoffes étendues sur la table. Avec le temps, ce type de tapis a donné son nom aux ablutions de la toilette contemporaine.

 

VITRINE 5 : LE DECOR MURAL
 

Au début du XVIe siècle, le décor textile était encore marqué par l’esthétique du siècle précédent. Les couleurs habituelles étaient le rouge et l’or et le motif de prédilection la grenade (Ec. 1912, E.Cl. 13557). Cet ornement d’origine orientale symbolisait la multiplicité des chrétiens au sein de l’Eglise ainsi que le sang du Christ. Dans le décor intérieur profane, ornant les murs, la grenade sacralisait l’espace où était accrochée l’étoffe. D’autres motifs virent progressivement le jour comme les bâtons rompus fleuris (E.Cl. 12210), les fleurons stylisés et les rinceaux végétaux. Si le velours était l’étoffe la plus appréciée dans le premier tiers du XVIe siècle, le damas et le satin unis furent intégrés dans les intérieurs dès les années 1530. Les inventaires font état d’importants métrages de couleur rouge, rose, orangé puis, dans les années 1550, vert et bleu et violet et noir à partir de 1570. Les principaux centres de création des textiles se trouvaient en Italie (Venise, Florence et Milan) et en Espagne. En France, le tissage de la soie se développa essentiellement autour de Tours et de Lyon. Pour les étoffes moins nobles, de nombreuses villes françaises bénéficiaient d’ateliers de drapiers travaillant surtout la laine et le lin tout comme les Flandres (Bruges).

 

La Mort Du roy Henri II aux Tournelles à Paris le 10 juillet 1559

 

Jean Perrissin et Jacques Tortorel
La Mort Du roy Henri II aux Tournelles à Paris le 10 juillet 1559

1570
Gravure sur bois
Don de la Société des Amis du musée national de la Renaissance, 2013
Ec. 1985
14-542715

Cette gravure représente le décès du roi de France Henri II face aux médecins impuissants parmi lesquels Ambroise Paré. Elle est tirée du recueil dit de Tortorel et Perrissin (du nom des graveurs) composé de quarante estampes sur bois et sur cuivre relatant les guerres civiles qui secouèrent la France entre 1559 et 1570. Ouvrage de propagande en faveur de la cause réformée, ce recueil est aussi un précieux témoignage historique. La scène de la mort d’Henri II montre la chambre du roi parée de riches meubles et de précieuses étoffes : le ciel de lit est orné de pentes formant des lambrequins agrémentés de mascarons, le souverain est appuyé sur des coussins vraisemblablement brodés, les murs sont tendus de tapisseries à motifs végétaux (sans doute une « verdure ») et la table est couverte d’un tapis de table brodé de l’écu royal. Dans la ruelle du lit se tiennent plusieurs personnages vêtus de riches atours identifiables par la légende comme Catherine de Médicis, le cardinal Charles de Lorraine et le connétable Anne de Montmorency. On reconnaît également le dauphin François II et son épouse Marie Stuart.


 

Fragment de tenture


Italie (?)
Fragment de tenture

Vers 1600 ou XIXe siècle (?)
Brocatelle
Achat 1997
Ec. 283 a
15-512013

Ce fragment de tenture composé de trois lés cousus ensemble fait partie d’un ensemble de huit permettant d’évoquer les décors textiles muraux des XVIe et XVIIe siècles. Les lions affrontés, les couronnes mêlées aux fleurs stylisées et les vases étaient alors récurrents dans le décor intérieur. De nombreux tableaux français notamment le Portrait de François Ier par François Clouet (musée du Louvre) montrent des étoffes aux motifs comparables.

 

Deux fragments d'étoffe


Italie
Deux fragments d’étoffe

XVIe siècle
Lampas de soie et filés métalliques
Don de la Société des Amis du musée national de la Renaissance, 2010
Ec. 1912
10-541315

 

Fragment d'étoffe

 

Italie ou Espagne (?)
Fragment d’étoffe

XVIe siècle
Brocatelle lamée de fils d’argent
Don de M. Baron, 1898 ; affectation au musée national de la Renaissance, 1986
E.Cl. 13557
10-513956

 

Fragment d'étoffe


Italie ou Espagne (?)
Fragment d’étoffe

XVIe siècle
Brocart de fils de soie et fils d’argent
Don de M. Hassour, 1930 ; affectation au musée national de la Renaissance, 1986
E.Cl. 21535
10-518874

 

Fragment d'étoffe


Italie (?)
Fragment d’étoffe

XVIe siècle
Brocart de sergé de soie lamé de fils d’argent
Achat, 1933 ; affectation au musée national de la Renaissance, 1986
E.Cl. 21817
10-514055

 

Fragment d'étoffe

 

Italie (?)
Fragment d’étoffe

XVIe siècle
Satin de soie broché de fils d’or
Achat, 1890 ; affectation au musée national de la Renaissance, 1995
E.Cl. 12127
10-518791

 

Fragment d'étoffe

 

Italie (?)
Fragment d’étoffe

XVIe siècle
Brocart de satin de soie broché de fils de soie
Achat, 1890 ; affectation au musée national de la Renaissance, 1986
E.Cl. 12210
10-513948

 

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