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La chambre de Catherine de Médicis

Selon l'usage de la cour de France, l'appartement de la reineétait situé au rez-de-chaussée, sous celui du roi. Du décor originel, il demeure les frises de grotesques, l'essentiel des ébrasements de la fenêtre nord, décor ponctué de l'arc-en-ciel emblématique de Catherine de Médicis et un vestige de la peinture de la cheminée, où l'on devine Le Sacrifice d'Elie au Mont Carmel. Les trois tapisseries au mur sont celles de l'histoire de Phaéton. Quant à l'ameublement, qui tente d'évoquer à la fois les divers types de meubles utilisés dans le dernier quart du XVIe siècle et ce qui pouvait entourer Catherine de Médicis, grâce à l'inventaire de son hôtel parisien, en 1589, il se compose d'une table en éventail dont les volutes entourent un pilastre architectural, et de deux armoires à deux corps, l'une, sculptée d'une allégorie montrant la Paix et l'Abondance, l'autre affichant, dans sa partie haute, Diane et Actéon, et, dans sa partie basse, La victoire du printemps et de l'été.