Le musée national de la Renaissance au château d’Écouen a organisé en 2020 une exposition intitulée « Le Renouveau de la Passion » qui est l’occasion de redécouvrir plusieurs œuvres majeures, prêtées par le département des Sculptures du musée du Louvre.
Ces œuvres sont entrées de longue date dans les collections : la majorité d’entre elles guraient déjà dans le musée des Monuments français d’Alexandre Lenoir, créé à partir des saisies révolutionnaires et fermé en 1816. Certaines d’entre elles sont bien connues, en particulier celles qui sont dues à Jean Goujon, un artiste fondamental de la Renaissance française, alors que d’autres ont moins retenu l’attention en dépit de leur intérêt comme les reliefs sculptés par François Marchand pour l’abbaye Saint-Père de Chartres. Pourtant, des restaurations spectaculaires, de nouvelles recherches en archives et une observation plus minutieuse permettent de les voir avec un œil neuf, voire de redécouvrir des œuvres négligées comme les reliefs du jubé de Sainte-Geneviève de Paris.
Quelle était l’apparence originelle de ces sculptures ? Comment étaient-elles disposées ? Que peut-on pressentir de leur processus d’élaboration ? Ces questions reçoivent à l’occasion de l’exposition de nouvelles pistes de réponse.
