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Le portrait à la Renaissance

Benvenuto Cellini
Sculpture

Henri II

Ce fragment de marbre appartient à une série de portraits des rois de France. Il provient du château d'Antoine de Sarlant, maître d’hôtel de Catherine de Médicis.

 

Il existe de nombreuses séries de ce genre à la Renaissance, mais peu d’entre elles présentent une telle qualité d’exécution. Le modelé, ferme et souple à la fois, est d’un grand réalisme.

 

Par la technique, les reliefs sont caractéristiques de la sculpture du XVIe siècle. Par le style d'exécution, ils font référence à l’Antiquité : tout comme les représentations gravées des empereurs romains victorieux, le roi est de profil et coiffé d’une couronne de laurier. Toujours vertes, les feuilles de laurier sont un symbole d’immortalité ; la fraise et le collier de l’Ordre de Saint-Michel rappellent que l’homme vivait à la Renaissance.

 

Cependant, l’identification du personnage est incertaine car Henri II et son fils Charles IX portent la même armure. Les portraits ne furent sans doute pas réalisés d’après nature mais plus tard, peut-être sous le règne d’Henri IV.

 

A la Renaissance, le portrait est massivement diffusé par la gravure et l’art de la médaille qui connaît un renouveau sans précédent. Les orfèvres s’inspirent des monnaies antiques collectionnées par les grandes familles. Les visages des souverains sont reproduits sur toutes sortes de supports.

 

La pierre est un des matériaux privilégiés : sa dureté doit garantir la longévité d'une œuvre qui a une fonction politique et de transmission de la mémoire. Le marbre, dans lequel ont été sculptées les sculptures antiques, devient le grand favori des princes de la Renaissance. En France, il est généralement importé d’Italie à grands frais.

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