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Arts du feu

Marie-Salomé

Marie-SaloméJean Chastellain ( ?)Vitrauil Paris Vers 1525 0,60x 0,51m EC 73

Deux vitraux figurant les Saintes femmes Marie-Salomé et Marie-Madeleine ont été acquis par le Musée national de la Renaissance d'Écouen en 1986. Ils proviennent du Vitrail des Alérions de la Collégiale de Montmorency, qui surmonte le porche latéral nord et qu'ils ornaient jusqu'à la fin du XIXe siècle. Leur attribution reviendrait au verrier parisien Jean Chastellain, auteur du Jugement de Salomon à l'église Saint-Gervais-Saint-Protais de Paris, et auquel on donne avec certitude d'autres vitraux de la Collégiale. L'artiste travailla d'ailleurs pour les Montmorency en 1528 ainsi que le relèvent les comptes de Chantilly. Le ch?ur de la Collégiale avait été commandé par Guillaume de Montmorency et le Connétable, son fils, en commanda la nef. Dans le cas du panneau représentant Marie-Salomé plusieurs détails trahissent la "modernité" du travail. Tout d'abord, la grande taille des pièces de verre, et pour l'un d'eux -qui figure le mouvement du voile- la découpe très audacieuse. Puis l'utilisation de la grisaille sur la tenture violette du fond. Enfin, en arrière-plan, le fin dessin d'un château au sommet d'une colline escarpée à gauche et d'un petit temple circulaire ou ermitage à droite montre bien que le vitrail ici rejoint la peinture de chevalet.Deux vitraux figurant les Saintes femmes Marie-Salomé et Marie-Madeleine ont été acquis par le Musée national de la Renaissance d'Écouen en 1986. Ils proviennent du Vitrail des Alérions de la Collégiale de Montmorency, qui surmonte le porche latéral nord et qu'ils ornaient jusqu'à la fin du XIXe siècle. Leur attribution reviendrait au verrier parisien Jean Chastellain, auteur du Jugement de Salomon à l'église Saint-Gervais-Saint-Protais de Paris, et auquel on donne avec certitude d'autres vitraux de la Collégiale. L'artiste travailla d'ailleurs pour les Montmorency en 1528 ainsi que le relèvent les comptes de Chantilly. Le ch?ur de la Collégiale avait été commandé par Guillaume de Montmorency et le Connétable, son fils, en commanda la nef. Dans le cas du panneau représentant Marie-Salomé plusieurs détails trahissent la "modernité" du travail. Tout d'abord, la grande taille des pièces de verre, et pour l'un d'eux -qui figure le mouvement du voile- la découpe très audacieuse. Puis l'utilisation de la grisaille sur la tenture violette du fond. Enfin, en arrière-plan, le fin dessin d'un château au sommet d'une colline escarpée à gauche et d'un petit temple circulaire ou ermitage à droite montre bien que le vitrail ici rejoint la peinture de chevalet.