Saint Ambroise, père de l’Église

Île-de-France, vers 1530-1545 ; pierre et terre cuite polychromes ; h. : 150 cm, L. : 130 cm, l. : 60 cm
Écouen, musée national de la Renaissance

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Aux quatre angles de la chapelle, à la retombée des voûtes, des niches abritent les statues des pères de l’Église, saint Jérôme, saint Augustin, saint Grégoire et saint Ambroise. Ce sont des auteurs chrétiens, généralement des évêques, qui, par leurs écrits et leurs prédications, ont contribué à développer la doctrine chrétienne. Il ne faut pas les confondre avec les docteurs de l’Église, titre officiellement conféré par le pape à un baptisé, homme ou femme, à qui l’Église reconnaît une autorité théologique. Les quatre pères latins ont eux-mêmes, au XIIIe siècle, reçu le titre de docteur.

La symbolique des chiffres, très présente, permet la correspondance entre les pères de l’Église et les évangélistes. Ainsi, dans la chapelle, au-dessus des cartels indiquant les noms des pères, figurent les quatre symboles des évangélistes, qu’on retrouve sur l’autel.

À gauche de la tribune, dans l’angle nord ouest de la chapelle, saint Ambroise (340-397, évêque de Milan) a conservé sa crosse, tandis que sa mitre est posée à ses pieds. Il serre contre lui un livre ouvert tout en désignant son cœur de sa main droite. Saint Marc est symbolisé au-dessus de lui avec le lion ailé.

L’attribution de ces statues en pierre et/ou terre cuite, dont la polychromie a été très restaurée, est encore douteuse. Leur style pourrait les apparenter aux œuvres de la famille des sculpteurs Juste, venus de Florence.

GdR

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