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Peinture

Cornélie, mère des Gracques

Cornélie, mère des GracquesDevanture de coffre Italie, 2è moitié du XVe siècle Peinture sur bois ECL 1745 L. 1,72 m

Sempronius et Cornélie rentrent chez eux en devisant, avec toujours sur leurs talons, les deux vipères. Ils passent devant une très belle église romane à la façade ornée de motifs géométriques en marbre bichrome, vert et blanc, flanquée d'un campanile au toit d'or, très semblable à celle de San Miniato, à Florence. En comparaison, la maison " laïque " qui s'élève derrière, bâtie de torchis rose, affiche une grande sobriété. Les amis du couple qui les attendent sur le seuil de leur maison témoignent d'une certaine magnificence dans leur habillement : pourpoints brodés, ceintures d'orfèvrerie, manteaux de drap et chapeaux à la mode -notamment la toque aux bords relevés- révèlent qu'il s'agit de personnages fortunés. Enfin, Sempronius une fois chez lui tue le serpent et tombe mort aux pieds de sa femme éplorée. Il a choisi de se sacrifier car sa conviction est que Cornélie saura, mieux que lui, élever leurs fils en dignes citoyens romains.