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JACQUES ANDROUET DU CERCEAU Suite de modèles de mobilier gravure à l'eau-forteOrléans, vers 1560dépôt du musée des Beaux-Arts de Blois 
Les estampes représentant des modèles de mobilier sont si rares en France au XVIe siècle que cet ensemble, gravé à l'eau-forte par Jacques Androuet du Cerceau, peut être considéré comme unique. Ces gravures présentent tour à tour des exemples de meubles ou d'éléments de meubles : cabinets, dressoirs (buffets), armoires, tables, lits, gaines ou escabeaux, bancs, portes et encadrements de portes. Médaillons à l'antique, chapiteaux, colonnes et pilastres, rinceaux, cuirs, entrelacs, moresques, frises, termes et sphinges, cette richesse des formes et des détails ornementaux en font " un catalogue abondant de solutions diverses " dans lequel les artisans pouvaient puiser à volonté (P. Fuhring, La gravure française à la Renaissance, Paris, Bibliothèque nationale, 1995, p. 370). Plus qu'un simple modèle, chaque planche présente un certain nombre de variantes, selon un usage commun à tous les dessinateurs de modèles des arts décoratifs. Ces images très denses reflètent-elles l'exacte vérité des meubles de la Renaissance française ? On a longtemps estimé ces projets de mobilier trop complexes pour être réalisables, à l'instar de beaucoup des " architectures de papier " conçues dans l'atelier de Jacques Androuet du Cerceau. Il est troublant, par exemple, qu'aucun des meubles représentés n'intègre des éléments d'héraldique, alors que cet usage était courant au XVIe siècle. Pourtant, les descriptions de meubles transmises par les sources d'archives, tout comme les meubles subsistant, prouvent que les menuisiers français de la Renaissance ont usé et abusé d'une débauche d'ornements richement sculptés et dorés. Les gravures ne sont donc pas si extravagantes et des éléments peints venaient encore compléter, sur les meubles réels, les parties en relief. Le visiteur pourra apprécier l'influence des modèles de Jacques Androuet du Cerceau en les comparant aux pièces de mobilier présentées dans les salles du rez-de-chaussée (antichambre et chambre de la Reine) et les appartements du premier étage du château (appartements du Connétable et de Madeleine de Savoie). D'autres collections publiques (Louvre, Besançon, Hardwick Hall en Angleterre) possèdent des meubles inspirés par ces estampes. 
Les futures expositions du musée national de la Renaissance Les expositions passéesdu musée national de la Renaissance
Les estampes représentant des modèles de mobilier sont si rares en France au XVIe siècle que cet ensemble, gravé à l'eau-forte par Jacques Androuet du Cerceau, peut être considéré comme unique. Ces gravures présentent tour à tour des exemples de meubles ou d'éléments de meubles : cabinets, dressoirs (buffets), armoires, tables, lits, gaines ou escabeaux, bancs, portes et encadrements de portes. Médaillons à l'antique, chapiteaux, colonnes et pilastres, rinceaux, cuirs, entrelacs, moresques, frises, termes et sphinges, cette richesse des formes et des détails ornementaux en font " un catalogue abondant de solutions diverses " dans lequel les artisans pouvaient puiser à volonté (P. Fuhring, La gravure française à la Renaissance, Paris, Bibliothèque nationale, 1995, p. 370). Plus qu'un simple modèle, chaque planche présente un certain nombre de variantes, selon un usage commun à tous les dessinateurs de modèles des arts décoratifs. Ces images très denses reflètent-elles l'exacte vérité des meubles de la Renaissance française ? On a longtemps estimé ces projets de mobilier trop complexes pour être réalisables, à l'instar de beaucoup des " architectures de papier " conçues dans l'atelier de Jacques Androuet du Cerceau. Il est troublant, par exemple, qu'aucun des meubles représentés n'intègre des éléments d'héraldique, alors que cet usage était courant au XVIe siècle. Pourtant, les descriptions de meubles transmises par les sources d'archives, tout comme les meubles subsistant, prouvent que les menuisiers français de la Renaissance ont usé et abusé d'une débauche d'ornements richement sculptés et dorés. Les gravures ne sont donc pas si extravagantes et des éléments peints venaient encore compléter, sur les meubles réels, les parties en relief. Le visiteur pourra apprécier l'influence des modèles de Jacques Androuet du Cerceau en les comparant aux pièces de mobilier présentées dans les salles du rez-de-chaussée (antichambre et chambre de la Reine) et les appartements du premier étage du château (appartements du Connétable et de Madeleine de Savoie). D'autres collections publiques (Louvre, Besançon, Hardwick Hall en Angleterre) possèdent des meubles inspirés par ces estampes. Les futures expositions du musée national de la Renaissance Les expositions passéesdu musée national de la Renaissance