Un trésor national acquis par l'Etat grâce au mécénat du groupe AXA pour le musée national de la Renaissance 
Pavement du château de PolisyAtelier champenois ?d'après des dessins de Sebastiano Serlio 1545 et 1549 Terre cuite émaillée à l'étainEc. 1880 Classé " trésor national ", l'exceptionnel pavement de faïence du château de Polisy vient d'être acquis par l'État pour le compte du musée national de la Renaissance, grâce au mécénat du groupe AXA. Cette œuvre, dont aucun équivalent n'est connu, est remarquable par sa surface (28 m² dont 19m² sont exposés), son état de conservation, la qualité de son dessin et la vivacité de ses couleurs. Le modèle est italien, probablement fourni par l'architecte Sebastiano Serlio et la réalisation française, par un atelier champenois. Ce pavement représente un témoignage essentiel pour l'histoire de la céramique et la diffusion de la faïence en France, renouvelant notre regard sur une technique dont on conserve peu d'éléments. D'une grande rareté, il constitue une œuvre emblématique des rapports artistiques entre la France et l'Italie au milieu du XVIe siècle et un témoignage essentiel sur les décors des châteaux français à la Renaissance. Cette œuvre d'exception rejoint les pavements du château d'Ecouen commandés par Anne de Montmorency, premières faïences françaises datées de 1542, qui ornaient l'ensemble de l'étage noble du château. Le musée expose en outre au second étage d'autres carreaux de pavement provenant d'édifices italiens et français : du château d'Oiron, carreaux du palais Petrucci à Sienne, de la Batie d'Urfé, de la cathédrale de Langres...A cette présentation s'ajoute un panorama cohérent de l'histoire de la céramique à la Renaissance : céramiques françaises (Bernard Palissy et son entourage, Saint-Porchaire, Beauvaisis) ; majoliques, faïences et céramiques italiennes de divers foyers de production ; grès allemands ; et enfin les céramiques ottomanes des ateliers anatoliens d'Iznik et de Kütahya dont le musée possède la plus importante collection en Europe. Par l'acquisition de cette œuvre majeure, classée trésor national, le groupe AXA permet de compléter un ensemble particulièrement représentatif de la céramique européenne à la Renaissance.
Pavement du château de PolisyAtelier champenois ?d'après des dessins de Sebastiano Serlio 1545 et 1549 Terre cuite émaillée à l'étainEc. 1880 Classé " trésor national ", l'exceptionnel pavement de faïence du château de Polisy vient d'être acquis par l'État pour le compte du musée national de la Renaissance, grâce au mécénat du groupe AXA. Cette œuvre, dont aucun équivalent n'est connu, est remarquable par sa surface (28 m² dont 19m² sont exposés), son état de conservation, la qualité de son dessin et la vivacité de ses couleurs. Le modèle est italien, probablement fourni par l'architecte Sebastiano Serlio et la réalisation française, par un atelier champenois. Ce pavement représente un témoignage essentiel pour l'histoire de la céramique et la diffusion de la faïence en France, renouvelant notre regard sur une technique dont on conserve peu d'éléments. D'une grande rareté, il constitue une œuvre emblématique des rapports artistiques entre la France et l'Italie au milieu du XVIe siècle et un témoignage essentiel sur les décors des châteaux français à la Renaissance. Cette œuvre d'exception rejoint les pavements du château d'Ecouen commandés par Anne de Montmorency, premières faïences françaises datées de 1542, qui ornaient l'ensemble de l'étage noble du château. Le musée expose en outre au second étage d'autres carreaux de pavement provenant d'édifices italiens et français : du château d'Oiron, carreaux du palais Petrucci à Sienne, de la Batie d'Urfé, de la cathédrale de Langres...A cette présentation s'ajoute un panorama cohérent de l'histoire de la céramique à la Renaissance : céramiques françaises (Bernard Palissy et son entourage, Saint-Porchaire, Beauvaisis) ; majoliques, faïences et céramiques italiennes de divers foyers de production ; grès allemands ; et enfin les céramiques ottomanes des ateliers anatoliens d'Iznik et de Kütahya dont le musée possède la plus importante collection en Europe. Par l'acquisition de cette œuvre majeure, classée trésor national, le groupe AXA permet de compléter un ensemble particulièrement représentatif de la céramique européenne à la Renaissance.
