Saint Grégoire, père de l’Église

Île-de-France, vers 1530-1545 ; pierre et terre cuite polychromes ;
Écouen, musée national de la Renaissance

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Aux quatre angles de la chapelle, à la retombée des voûtes, des niches abritent les statues des pères de l’Église, saint Jérôme, saint Augustin, saint Grégoire et saint Ambroise. Ce sont des auteurs chrétiens, généralement des évêques, qui, par leurs écrits et leurs prédications, ont contribué à développer la doctrine chrétienne. Il ne faut pas les confondre avec les docteurs de l’Église, titre officiellement conféré par le pape à un baptisé, homme ou femme, à qui l’Église reconnaît une autorité théologique. Les quatre pères latins ont eux-mêmes, au XIIIe siècle, reçu le titre de docteur.

La symbolique des chiffres, très présente, permet la correspondance entre les pères de l’Église et les évangélistes. Ainsi, dans la chapelle, au-dessus des cartels indiquant les noms des pères, figurent les quatre symboles des évangélistes, qu’on retrouve sur l’autel.

À droite de la tribune, sur le mur est de la chapelle, saint Grégoire (540-604, pape en 590) est assis, en tenue pontificale, coiffé de la mitre, et tenant de la main gauche une crosse disparue. Il tient aussi dans sa main droite le livre, symbole de ses écrits et de son apport patristique. Au-dessus de lui, figure l’ange de saint Mathieu.

L’attribution de ces statues en pierre et/ou terre cuite, dont la polychromie a été très restaurée, est encore douteuse. Leur style pourrait les apparenter aux œuvres de la famille des sculpteurs Juste, venus de Florence.

GdR

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